Littérature et garde-robe

Patron gilet tailleur

Comme ce début d’année a pu passer vite ! Pourtant, l’hiver me semble interminable et je me languis de l’arrivée du printemps

Quoiqu’il en soit, ma bulle, ici, me manque. Cet espace dans lequel le temps se suspend un peu pour moi, dans lequel les coupes, les matières et les mots dansent ensemble au grès des inspirations.

Gilet tailleur court vert

Comme dans un livre

Parfois je m’y sens comme dans un livre, celui qu’on attend avec impatience de retrouver et qui représente la pause que l’on s’accorde. Cette pause si savoureuse et si nécessaire.

J’aime les romans, les livres. Au delà de l’histoire qu’ils racontent, ce qui me plait également ce sont les images qu’ils véhiculent, les sensations qu’ils évoquent ou encore les époques qu’ils peuvent représenter.

Des époques qui me transportent parfois vers les grands noms de la littérature, vers la fin du XIXe siècle, les costumes d’homme, les chaines de montres et autres merveilles d’un siècle que j’imagine riche intellectuellement.

Gilet court vert

De la littérature à la garde-robe

Alors, dans ma garde-robe, je me suis offert un petit voyage direct vers cet univers fantasmé. J’ai toujours aimé les gilets de costume, d’abord sur les hommes, trouvant que ça leur confère un charme fou, puis sur les femmes, à qui ça apporte un petit quelque chose, un brin de caractère.

Féminine ou masculine, je trouve que cette pièce représente toujours la classe d’une certaine époque, celle à laquelle j’associe le mot « littérature » et qui m’évoque l’éloquence. Passéiste moi ? 😛

Gilet tailleur vert court

Coudre un peu de littérature ?

A partir de ma base buste, je me suis donc lancée dans la confection de ce gilet. Tout en voulant garder les codes de celui-ci, je le souhaitais tout de même un peu différent : très féminin et assez court. J’ai alors crée des découpes princesses et deux « pointes » assez accentuées qui s’arrêtent exactement à la ligne de taille, la mettant ainsi en valeur.

Entièrement doublé en coton et fermé par un seul bouton, le gilet est confectionné dans un tissu en laine souple et fine. Un régal à coudre !

Finalement rien de très compliqué pour cette pièce que j’affectionne particulièrement. Mettant souvent des robes toutes simples, le gilet me permet d’apporter un petit plus, un peu comme un accessoire tout en me changeant de mes associations habituelles 🙂 !

gilet tailleur pour femme

Et vous, quelle pièce vous évoquerait la littérature ? 🙂

En attendant de vous lire, je retourne m’offrir une petite pause littéraire et vous dis à bientôt 🙂

Gilet tailleur court taille

Le premier manteau

manteau corolle patron vogue 8346

Pièce phare d’un dressing, le manteau mérite qu’on y prête une attention toute particulière ! A l’approche de l’hiver, nous prenons d’ailleurs le temps de l’imaginer, de le rêver pour finalement le choisir avec soin, lui qui nous accompagnera tant de fois braver le froid.

Le choix du manteau

manteau vogue 8346 col châle

Légèrement complexe et infiniment sublime, cette pièce représente également un vrai challenge technique. La première fois, nous prenons notre temps, nous délectant du travail spécifique que demande le lainage et admirant la naissance imminente de ce futur compagnon.

Mais avant cela, il y a l’étape cruciale du choix et les questions infinies qu’elle suscite. Quelle ligne ? Quelle longueur ? Quel col ? Quel lainage ? etc.

manteau vogue 8346

Je me souviens avoir flâné des heures sur internet à la recherche du patron qui répondrait à mes nombreuses attentes. Après un certain temps, j’ai fini par tomber sur ce patron de manteau (Vogue 8346), qui avait tout pour me plaire :

Manteau vogue 8346

  • un grand col châle
  • des découpes princesses
  • une « jupe » évasée / coupe corolle
  • une taille marquée
  • un boutonnage croisé
  • une allure un brin vintage

Du patron à la confection

manteau vogue 8346

Concernant ce patron, je n’ai rien à redire : ses explications étaient limpides et je n’ai rencontré aucune difficulté particulière. La seule modification a été de raccourcir de nombreux centimètres le bas du manteau mais à part cela, je suis conquise par ce modèle que je vais garder bien précieusement.

Le travail du lainage a également été une petite révélation. La netteté des coutures, l’odeur du lainage chaud sous la patte-mouille, le tombé lourd et fluide de cette matière sont autant d’éléments qui me font encore davantage rêver à la confection de mon prochain manteau.

manteau vogue 8346 vintage

Quand la magie opère encore !

Ce manteau a été cousu l’hiver dernier et je crois que je n’ai jamais autant porté une pièce faite-main. Même si cet hiver, mes envies me poussent à espérer trouver le temps d’en réaliser un autre, celui-ci me comble encore totalement.

Sa coupe, son large col châle, sa silhouette féminine et dansante n’en finissent pas de me plaire. Je trouve qu’il me représente bien et techniquement, j’en suis très fière !

Manteau vogue col châle

Et vous, avez-vous sauté le pas du « premier manteau » ?

En attendant de vous lire, je vous souhaite une très belle année, pleine de projets, d’épanouissement, de créativité et de bonheur !

J’en profite également pour vous dire merci pour tous vos petits mots qui me vont toujours droit au coeur 🙂 !

manteau col châle

La robe « presque » Chanel

Robe tweed Chanel

Le temps file à une vitesse incroyable ! Pour tout vous dire, je me suis réveillée un matin de décembre en m’apercevant que Noël était dans une petite semaine… Outch !

Moi qui aime tant sentir cette période arriver… Alors pour me consoler, j’ai prévu de porter une robe Chanel, et oui rien que ça !

 Le fameux tweed Chanel

Robe tweed Chanel dos nu

Lorsque je suis tombé sur ce magnifique tweed, j’ai tout de suite su qu’il représentait le graal du tissu pour moi ! Les couleurs, le touché, la texture et la connotation « haute-couture » ne pouvaient que me faire tomber à la renverse. C’était du Chanel, j’en étais certaine et j’avais raison ! Le prix était aussi là pour me le rappeler, évidemment.

Que faire avec une telle merveille ?

Ce graal a rapidement pris place dans ma boite aux trésors pour n’en ressortir que … 2 ans plus tard ! j’y pensais, j’en rêvais mais je ne savais pas, je n’osais pas, j’étais confuse… Bref que faire avec une telle merveille ?

Après des années de réflexion, une évidence s’imposait : ce tissu se suffit à lui même !

Il m’apparaissait de plus en plus nécessaire de lui offrir une coupe sobre, pure et classique.
Robe dos nu Tweed Chanel

Du rêve à la réalité.

Les lignes se précisaient de plus en plus dans ma tête et la nécessité d’en faire une robe aussi. Le problème est qu’après tant de temps à attendre, j’ai tout à coup été prise d’une folle envolée couturesque, il me la fallait maintenant, tout de suite ! Hum hum

C’est ainsi qu’un soir de folie, j’ai coupé puis cousu jusqu’à tard dans la nuit pour enfin l’essayer et… m’en vouloir de façon absolument redoutable !

Robe dos nu tissu chanel

La robe était trop serrée. Je ne sais pas vraiment ce que j’ai fichu mais il m’était impossible de rentrer dedans… De plus, ce tissu s’est révélé être un véritable enfer à coudre, celui-ci s’effilochant au moindre coup de ciseaux alors je ne vous parle même pas de l’utilisation impossible du découvit. J’ai vite compris qu’il aurait fallu thermocoller tout le tissu avant de couper quoique ce soit (comme le font les ateliers Chanel, en fait…) !

Bref, mon ivresse nocturne m’avait fait gâcher ma perle rare, mon trésor haute-couture, mon tissu rêvé…mon précieux !!!

Robe dos nu tissu Chanel

Oui mais NON

Mais NON, il était absolument hors de question que je m’avoue vaincue ! NON, NON et NON ! Et c’était reparti… l’ivresse, la frénésie… Quelle histoire !

J’ai coupé, rajouté des chutes, testé, épinglé, créé un dos nu, essayé encore et encore, et j’ai rafistolé mon rêve luxueux et glamour du mieux que j’ai pu.

Et nous y voilà… A cette robe tellement…et bien… glamour en fait, non ? Imparfaite aussi c’est certain, mais qu’importe, elle est là, mon rêve luxueux aussi alors je préfère oublier ses défauts !

Robe dos nu tweed chanel

Et vous, quels sont vos envies de fin d’année ?

Dans l’attente de vous lire, je vous dis à bientôt 🙂

 

La petite robe noire

robe noire col bénitier

Lorsque l’hiver arrive, que la nuit tombe chaque jour un peu plus tôt et que l’approche des fêtes se fait déjà ressentir par des installations précoces de décorations en tout genre, mes inspirations semblent se mettre au diapason…

Le rêve hivernal

Robe col bénitier

Comme pour me consoler de ces interminables soirées sombres, je me réfugie dans un monde « luxueux » et nocturne où l’élégance se marie avec le confort, le noir s’illumine de doré et la maille symbolise l’aisance.

Un univers lumineux qui se drape donc de cet irrésistible envie d’un hiver sous la couette et qui se traduit par ce genre de robe : celle que l’on ne veut pas ôter lorsque l’on rentre chez soi tant elle est confortable mais aussi celle que l’on peut aisément porter pour déguster des petits fours ! (Vous vous souvenez de mon goût du paradoxe ? ^^)

Concrétisation du rêve

Après avoir vu la réalisation d’un blog une parenthèse avec sa jolie robe au col bénitier dans le dos, l’idée d’un même genre de robe m’était restée en tête.

Col bénitier Burda 110 07/13

Cela tombait bien puisqu’il me restait assez de maille noire, légère et fluide que j’avais déjà utilisée ici.

Je suis alors partie du top 110 du Burda de juillet 2013 que j’ai pas mal modifié :

  • Le top s’est transformé en robe
  • Ajout de manches ¾
  • Les côtés ont été creusés pour un effet plus cintré
  • Ajout d’une parementure dos
  • Les bretelles sont devenues des empiècements

Top burda 110 07/2013

Montage et finitions

Après toutes ces modifications, le montage a radicalement changé et je n’ai pas du tout suivi les indications de Burda, notamment pour les « bretelles » que j’ai insérées différemment.

col bénitier empiècement contrasté

Une fois la robe montée, je me suis aperçue que le dos baillait énormément, j’ai alors ajouté un pli creux pour absorber la matière en trop mais en voyant les photos, je crois que j’ai un petit peu trop réduit…

Dos robe à empiècement

Mon tissu n’étant pas des plus simples à coudre, j’ai préféré finir mes ourlets par un biais coupé dans une maille également. Simple à réaliser, cette finition confère en plus une certaine netteté à la robe.

col bénitier burda 07/13 top 110

Impressions

A l’essayage j’étais ravie, la robe tombait bien, le col bénitier créait un joli drapé et les empiècements contrastés me plaisaient encore plus que je ne l’aurais imaginé. Aussi confortable que jolie, je crois que j’ai réussi mon pari d’une robe à la fois cocooning et élégante ou devrais-je dire à la fois plaid et petits fours ! 🙂

Robe col bénitier

Et vous, quels sont vos inspirations d’hiver ? Plutôt cocooning, plutôt festive ou les deux ? :p

En attendant de vous lire, je vous dis à bientôt.

Robe fluide col bénitier

Aime comme Madawan

Veste Aime comme Madawan

Les quelques degrés que nous perdons chaque semaine ne rendent que plus intenses mes envies de manteaux, de vestes ou autres merveilles moelleuses constituées de lainage.

Mes idées se bousculent, je voudrais tel détail avec telle couleur, tel col pour tel lainage etc… Mais le temps me manque un peu, les projets pour l’école s’intensifient et les idées manteaux restent pour l’instant au placard…

Veste Madawan

En attendant, je ressors mes réalisations de l’année dernière qui ont encore de beaux jours devant elles comme la fameuse veste « aime comme Madawan » de Aime comme Marie.

Beaucoup cousue, elle mérite ses titres de noblesse sur certains points. Son col châle lui confère un sacré charme et sa coupe simple (sans doublure) se monte très facilement pour une veste.

Pour ma part, réalisée dans un magnifique lainage à chevrons de chez Cousette, elle est moelleuse à souhait et me réchauffe juste comme il faut pour l’automne.

Veste Madawan aime comme Marie

Concernant le patron, si je dois être complètement honnête sur mon ressenti, je dirais que pour le prix, j’ai été un peu surprise par la « qualité » de ce patron pochette : pas de dessin technique dos, des manches trop courtes, des explications corrects mais sans plus et un tombé que je ne trouve pas des plus « précis » ou des mieux « coupé ».

Cela dit pouvons-nous tout avoir ? Un montage relativement simple et une coupe parfaitement maitrisée ?

De plus, je trouve dommage qu’une version poche ne soit pas proposée dans le patron. Personnellement, ne me voyant pas porter une veste sans poches, j’en ai rajouté dans la couture côté. Heureusement sinon je pense que je les aurais cherchées à longueur de temps.

Madawan avec poches

Cependant, Madawan est décrit comme un gilet et non comme une veste,  pourtant je l’ai réalisé dans un tissu beaucoup plus fin pour une amie et je trouve qu’en réalité le patron « tient » beaucoup mieux avec un tissu plus épais.

Bon j’arrête mon chipotage, je suis quand même bien contente de ma veste Madawan et n’ayant recousu aucun autre patron de cette marque, je ne peux pas avoir un jugement global et objectif 🙂 !

Madawan lainage chevron

Et vous, avez-vous cousu ce patron ? Et que pensez-vous des patrons de « Aime comme Marie » en règle général ?

Je vous dis à bientôt 🙂

Un automne en robe patineuse

Robe patineuse rouge maille

Nous y voilà, il fait froid ! Les arbres se parent de leurs plus belles couleurs avant de laisser s’envoler leurs dernières feuilles et la pluie fait son grand retour pendant que nous nous surprenons à la regarder tomber avec délectation blottie contre une douce couverture

Une saison inspirante

Comme une invitation au cocooning, l’automne est l’une de mes saisons préférées. Celle pendant laquelle nous culpabilisons moins pour rester s’occuper à la maison mais aussi celle qui nous offre de belles promenades, nous délivrant des odeurs de feuillages humides et des couleurs chatoyantes d’une nature bien vivante avant de s’endormir pour l’hiver.

En phase avec cette nature fraiche et colorée, mes envies coutures se veulent plus chaleureuses, plus moelleuses et plus confortables. Beaucoup de tissus, une couleur chaude et une maille milano splendide et le tour était joué, j’avais ma robe rêvée pour l’automne.

Jupe cercle robe bordeaux

La robe patineuse : de la glace à nos dressings

Avec ses allures sages, classiques mais aussi glamour et fluide, la robe patineuse représente pour moi l’association parfaite du confort et de l’élégance décontractée.

On s’y sent bien, tellement bien. Et pour cause, initialement portée par les patineuses artistiques lors des jeux Olympiques, elle permet une liberté de mouvements totale tout en conférant une silhouette féminine et dansante. Avec de telles avantages, cette robe ne pouvait pas uniquement rester sur la glace !

Grande icône des années 50, elle n’a plus jamais quitté nos garde-robes et se voit chaque année revenir sur le devant de la scène pour nous offrir une allure un brin vintage et sublimer toutes les morphologies (ou presque) !

Robe patineuse maille

Ma version classique de ce classique

Pour moi, le maitre mot était confort ! Alors quoi de plus confortable qu’une matière maille, douce, épaisse, chaude et extensible ? Je nomme la maille milano. Stable et facile à coudre (contrairement au jersey), elle offre un très joli tombé. Pas besoin de pinces ou autres découpes alors autant vous dire que le patronage était plutôt facile.

Robe patineuse en maille milano

Je voulais une encolure au ras du cou et des manches ¾ pour me couvrir juste comme il faut et surtout je voulais une jupe corolle rien que pour le plaisir du mouvement dansant que cela confère au tissu.

Demandant beaucoup de tissu justement, cette jupe cercle ne se trouve pas facilement dans le commerce (restriction budgétaire oblige !) alors c’est d’autant plus satisfaisant de pouvoir se l’offrir et se rappeler oh combien il est doux de savoir coudre 🙂 !

Robe patineuse jupe cercle

Classique et totalement basique, je n’ai pas opté pour l’originalité avec cette robe mais je la voulais comme ça, toute simple et mignonne. 

Ah si j’ai quand même mis un brin de folie dans la doublure mais bon ça je suis la seule à le voir :p !

Robe patineuse maille milano

Et vous que vous inspire l’automne ? Etes-vous également des adeptes de la robe patineuse ?

Je vous souhaite de belles balades automnales et vous dis à bientôt 🙂

Robe patineuse rouge

 

L’obsession du DIY

gilet drapé noir et blanc en maille

Plus le temps passe, plus je suis devenue complément accro au « faire soi-même », cela est même devenu assez obsessionnel. Bien sûr, cette obsession a ses côtés positifs mais ses impacts négatifs ne sont pas inexistants non plus…

Le cas du gilet drapé

Avec l’arrivée de l’automne, l’envie d’un cardigan noir douillet et chaud s’est vite imposé. Idéal pour la mi saison, il est le genre de pièces que nous avons toutes et que l’on porte tout le temps ! (Le genre de vêtement que l’on trouve aussi partout et qu’il est donc tentant d’acheter plutôt que de passer 5h dessus ! hum hum)

Mais, l’obsession du DIY prenant déjà le dessus, j’ai décidé de flâner sur le net à la recherche d’inspirations concernant la coupe, les matières etc. Je tombe alors sur de très jolis patrons comme le fameux gilet cannelle qui me faisait déjà de l’œil depuis un moment. Mais là, je m’aperçois que je n’y arrive pas… Non je n’arrive pas à cliquer sur le bouton « acheter ».

Cardigan drapé noir et blanc

DIY ou culpabilise !

Exactement comme lorsque je fais les magasins, je n’arrive pas à concrétiser l’acte d’achat. Dans ces cas là, ce qui se passe dans ma tête est en fait très simple : je ne peux pas accepter le fait d’acheter quelque chose que je peux assez « facilement » faire moi-même. Une petite voix dans ma tête se met à me dire que c’est de la fainéantise et de l’argent gaspillé… Bref, CULPABILITE.

Détail cardigan drapé gilet cardigan drapé

Les problèmes qui en découlent sont, d’une part que je manque cruellement de basiques car les coudre n’est pas ce qui m’enthousiasme le plus et d’autre part que maintenant cela concerne aussi le patronage puisque j’en connais  quelques rudiments.

Suis-je donc condamnée à ne m’autoriser que très peu de petits plaisirs et gain de temps simplement sous prétexte que je peux faire moi-même ? Et d’ailleurs pourquoi cette telle culpabilité de ne pas faire soi-même ?

gilet drapé noir et blanc

Quand tu sais que tu peux le faire !

N’arrivant pas à acheter ce joli patron qu’est le gilet cannelle, je me suis dis que de toutes les façons, j’avais plutôt en tête un cardigan drapé. J’ai alors sorti ma base buste maille et c’était parti pour quelques temps de réflexion et de patronage.

Une fois mon gilet drapé cousu dans cette jolie maille au recto-verso contrasté, j’étais fière, du résultat mais aussi fière d’avoir dépasser mon découragement.

Gilet drapé noir et blanc maille

Cette sensation ressentie devient addictive… Peut-être le problème est-il là. Une fois que l’on goûte à la fierté d’avoir résisté à l’achat pour finalement réussir à se surpasser et faire soi-même, il est difficile de ne pas attendre de soi toujours plus

Et le cercle (vicieux ou vertueux ?) est en marche.

Cardigan drapé noir et blanc

Sincèrement, heureusement que je ne sais pas faire de chaussures, de mobilier ou encore de bijoux, sinon je ne serais pas sortie de l’auberge ^^

Et vous, quel rapport entretenez-vous avec le DIY ? Cela impact-il également votre façon d’acheter ?

Ps : Les photos sont aussi l’occasion de vaguement vous présenter le petit top fleuri  qui ne m’a pas quitté de l’été ! 🙂 

En espérant vous lire, je vous dis à bientôt !

Cardigan diapré noir et blanc

Peut-on parfois parler de « fashion therapy » ?

ensemble délicat, matières douceur

Nous entendons souvent parler de déco bien-être, de l’impact des couleurs sur nos humeurs ou encore de design thérapeutique mais que pensons-nous de l’impact positif que pourrait avoir une tenue sur le moral ?

Jupe taille élastique (DIY)

Quand les formes, les couleurs et les matières nous apaisent

Je ne parle pas ici de l’acte d’achat compulsif, soi-disant antidépresseur (pour certains), mais bien de l’influence que pourrait avoir un vêtement (de part son design, ses couleurs ou encore ses matières) sur nos humeurs.

De nos jours, il est courant d’aménager son intérieur en suivant certaines « règles » (basées sur des gammes couleurs et matières particulières ou sur des designs précis), qui promettent un sommeil plus réparateur, un quotidien plus apaisant ou encore un cocon rassurant, cette pratique devient même plutôt commune et banale. Et pour cause, elle semble plutôt bien fonctionner !

De la déco à la garde-robe

Mais alors, si vraiment les couleurs, les formes et les matières ont un impact sur nos états émotifs, en quoi le vêtement, qui rassemble ces trois caractéristiques, ne pourrait-il pas être, lui aussi, thérapeutique ?

DIY la jupe taille élastique

Mon avis et mon expérience me pousserait plutôt à penser que oui, le vêtement peut influencer nos humeurs et ainsi devenir un « outil » anti-morosité et bien-être !

Parfois, lorsque le moral se glisse dans mes chaussettes, je m’aperçois qu’au lieu d’accorder ma tenue à mes pensées (noirs ou noirs), porter un brin de couleurs, oser la légèreté et se glisser dans une petite douceur peut me réconforter de façon assez inattendue.

Le cas de l’ensemble « tout en douceur »

Cet ensemble, tout en délicatesse, fera d’ailleurs certainement partie de ces tenues réconfortantes.

Ensemble délicat et épuré

Le confectionner m’a déjà apporté un réel apaisement. Faire danser mes doigts dans le rose délicat de la jupe ou encore travailler la soie toute douce du top ne pouvait être que reposant.

Très simple à réaliser, l’idée de cet ensemble m’est venue alors que le moral n’était pas forcément là. Je ressentais le besoin d’une « couture plaisir », simple et rapide.

Je souhaitais également un ensemble qui m’envelopperait d’un petit nuage de bien-être et qui aurait le doux pouvoir de me réconforter et de me rendre plus légère les jours un peu moroses…

Ensemble douceur

La réalisation

La jupe « minute », (dont je pense faire un DIY, s’il vous intéresse), se réalise en un rien de temps.

Confectionnée dans ce que je pense être de la flanelle et doublée d’un voile de coton, elle se présente comme une petite douceur légère ou un petit bonbon rose qui ravie la vue comme le toucher 🙂 !

Jupe rose douceur et top en soie naf naf  Haut en soie recycler un foulard

Enfin, le petit top est issu du recyclage d’un joli foulard de soie Naf Naf qui trainait dans mes placards mais que je ne portais jamais et auquel j’ai décidé de donner une seconde vie avec un patron maison.

De part sa légèreté et son joli motif, ce top est également une petite douceur pour la peau comme pour le moral !

haut en soie (foulard Naf Naf)

Et vous, avez-vous vos tenues réconforts ? Pensez-vous possible qu’un vêtement puisse favoriser un état émotif plutôt qu’un autre ?

En attendant de vous lire, je vous dis à bientôt 🙂 !

Jupe et top douceur

 

 

La robe café crème et littérature

Robe fourreau inspiration café crème

Avec la fin de l’été, les souvenirs de vacances et les retours à la maison, les inspirations changent un peu et laissent place à la confusion… C’est comme une envie de faire prolonger la saison tout en se remettant doucement dans le tourbillon du quotidien.

Une trêve encore, pendant que la ville recommence tranquillement à s’agiter.

L’inspiration

Alors, je m’imagine assise à la terrasse d’un café, déguster un grand crème, apprécier un bon livre et me sentir encore ailleurs tout en étant là.

Et vraiment j’ignore pourquoi, mais c’est de cette image qu’est née cette robe.

Robe trompe l'oeil épurée

Ses couleurs douces et épurées m’ont sans doute fait penser à celles d’un bon café crème ou d’un beau livre.

Ses matières fluides, texturées et légères doivent certainement me rappeler la saveur de l’été et la mousse onctueuse du café.

Enfin, sa coupe structurée et son décolleté inexistant m’évoquent probablement la « rigidité » du quotidien qui revient.

Détail dos robe fourreau

En fait, je trouve que cette robe représente assez bien cette douce transition que requiert la rentrée : toujours cette sensation d’été, l’esprit encore ailleurs mais un pas vers le retour d’une ville agitée et de ses journées chronométrées.

Hum il faut bien l’avouer, parfois mon esprit part loin… ^^

Robe trompe l'oeil Robe inspiration café crème

La réalisation

Issue d’un patron maison, cette robe prend forme dans deux crêpes différents. Le premier, crémeux et texturé (déjà utilisé ici) est un rêve à coudre et à porter contrairement au second qui, plus fluide et léger, bouge plus facilement durant la couture.

J’ai un vrai coup de cœur pour ce genre de forme « trompe-l’œil » qui laisse penser que la robe est en fait un ensemble. Je trouve également que cette coupe met en valeur la taille et apporte tout de suite une certaine élégance à la silhouette. C’est d’ailleurs une coupe que j’avais déjà essayé et adopté avec cet ensemble là.

Fente dos robe fourreau crème  pompons noirs robe fourreau

Bref un patron que je réutiliserais certainement et tant mieux car le patronage n’était pas de tout repos ! Enfin… arrive-t-il que le patronage soit de tout repos ? ^^

Et vous, dites-moi, que vous inspire la fin de l’été ? 🙂

J’ai hâte de vous lire !

roe trompe l'oeil fourreau

 

Robe solaire et robe lunaire

Soeurs1

Deux soeurs… L’une se pare d’une robe fluide rouge coquelicot, légère et pétillante quand l’autre danse en rouge bourgogne dans une robe plus structurée et nocturne.

C’est la rencontre d’une robe solaire et d’une robe lunaire.

Cette image n’est-elle pas d’un mysticisme enchanteur ?  🙂

Quoiqu’il en soit ces deux robes Burda ont marqué le début de mon envolée couturesque puisqu’elles ont été mes premières réalisations, dignes de ce nom ! Pouvais-je mieux leur rendre hommage qu’en les comparant à la lune et au soleil ?  😛

Robe Pom Robe Burda1

Il y a quelques années, alors que je m’essayais tout juste à la couture, j’ai décidé, à l’occasion du mariage de ma cousine, de me lancer le défi de coudre une robe pour ma soeur et une robe pour moi.

Je me suis alors tournée vers mon « professeur » préféré : BURDA.

Et oui, Burda est celui qui m’a le plus appris en couture. Pourtant, maintenant que je suis allée voir ailleurs, je m’aperçois combien Burda peut être compliqué, confus et peu accessible.

La robe solaire

Pauline3

Cette robe, issue du magazine Burda de juin 2013, robe 128, se constitue en fait d’une superposition de deux robes.

La première, cousue dans une mousseline de polyester coquelicot, présente un joli col bénitier que j’ai rajouté au patron et la deuxième, toute simple, confectionnée dans un jersey de la même couleur, fait office de doublure.

DétailPauline

détail bretelle

La robe lunaire

RObeROuge2

Issue du patron pochette Burda 7388 (disponible ici, alors qu’il était introuvable depuis quelques temps!!), la robe lunaire quant à elle, présente des points techniques beaucoup plus complexes :

  • une encolure coeur
  • des découpes princesses
  • un haut thermocollé et doublé
  • une jupe froncée
  • une fermeture éclair invisible
  • une finition au biais pour l’ourlet

Autant de points délicats qui m’ont donné du fil a retorde à l’époque mais qui constitue également un apprentissage complet !

D’ailleurs, peut-être devrais-je dire que j’ai réellement commencé à apprendre à coudre avec cette robe ! De fait, je l’aime encore plus plus plus ! 🙂

DétailRObe1

DétailRobe

Et vous, ressentez-vous cette aura lunaire ou solaire qui enveloppe ces deux robes ? :p

Aux couturières, vous souvenez-vous de vos premiers projets couture ? Y’a-t-il un projet en particulier qui vous a le plus appris ?

Dans l’attente de vous lire, je vous dit à bientôt 🙂 !

SOeurs2 copie